Rebondir en chansons au repas des anciens de la Mairie de Sorde fut un joli succès auprès du public et des responsables. Les Taï Cousi firent preuve d’une adaptation tout à fait innovante, vocalement et techniquement.
Une sélection de répertoire fut effectuée avec les élus et la riche idée de projeter les textes en grand écran germa.
L’engouement collectif pour retrouver le plaisir de chanter à table s’exprima à travers la vieille chanson béarnaise, le répertoire français rétro et quelques tubes contemporains (Nadau, Hegoak)
Le chant à danser des Taï Cousi ne suscita qu’une écoute partielle. Des pans de la culture gasconne ne parlent plus aux landais.
Mais, l’objectif principal fut rempli : renouer avec des pratiques perdues qui font du bien et enrichir le lien villageois à travers le chant partagé.
A la vrespada arregaudenta de dissabte passat, l’esclopèr de Sent Estiene d’Òrte qu’ns disó en parlar de « L’ARRÒSA E LO CARDON » : « qu’èi grasit e aquèth mot qu’ei hòrt. Que’m plea la boca de bonur. »
Lors de l’après-midi réjouissante de samedi dernier, le sabotier de Saint Etienne d’Orthe nous dit en parlant du spectacle « l’arròsa e lo cardon » : « j’ai pris plaisir et le mot est fort. Il me remplit la bouche de bonheur. »
Effectivement, un contexte pratiquement fusionnel régna entre le public nombreux et les artistes du Larèr dans la superbe petite salle du village. Les regards expressifs rivés vers la scène, les sourire, les rire, les chants en commun ont donné une ambiance « cosy » et joyeuse qui s’est conclue par une belle « cantèra » avec tous les amateurs du coin.
L’envie de partager la culture gasconne resserre les liens. Merci à ces parenthèses inestimables qui donnent du baume au coeur.
Tout était au rendez vous ce dimanche 13 novembre dans la salle communale d’AMOU en Chalosse : un spectacle réussi, un public nombreux et ravi, un accueil chaleureux et une ambiance chantante et dansante autour des châtaignes et du bourret.
Grand merci à l association Atau Atau pour ce superbe moment.
Les artistes remettront le couvert avec autant de bonheur le 26 novembre à St Etienne d Orthe.
La 1ère à domicile chez Léon et Evelyne fut des plus réussies et des plus sympathiques ce 15 octobre.
UN PUBLIC CONQUIS ET PARTICIPATIFChant de LA SOBIRANABranle d’Ossau « augan j’a un pastor »ronde gasconne théatralisée « porti mon marit a vender »chant pyrénéen à 3 voix « m’a pres per fantsia »L’accompagnement de la composition « le p’tit bonheur »dialogue en BéarnaisLA TOUCHE FINALE SOUS LE PARA FLEURS avant l’hymne collectif du SE CANTI et le verre de Jurançon
ANDRE MINVIELLE A LA MANIVIELLE A ROUE PROJETTE LES IMAGES D’ARCHIVES DE LA VIE DES VILLAGES
L’artiste musicien et inventeur André MINVIELLE a présenté en avant première tout le travail audio visuel de reconstitution de la veillée « N’autre histoire » de St Pé de Léren (Primtemps de l’Arribèra 2022)
La grange de Lacaze aux Sottises d’Orion fut un lieu intime et chaleureux pour accueillir l’événement ce jeudi soir 15 septembre 2022.
Une assistance d’une 50ène de personnes (avec peu de gens du cru) apprécia la joyeuse création vocale et sonore autour des dessins d’enfants des écoles. Ces derniers avaient imaginé avec brio la main vielle à roue et son environnement technique.
Puis, on visionna les montages de Bernard sur les anciennes courses cyclistes des fêtes d’Auterrive, la plantation « éphémère » de l’arbre de la liberté du village, le baptême de la source Catherine de Bourbon à Salies avec le Comte de Paris, l’inauguration des gondoles sur le Saleys et l’émission télévisée sur l’harmonie de Salies.
Vint ensuite le reportage sur le quadrille d’Escos et le saut basque des fêtes de la St Jean.
On arriva à la partie « live » de la soirée où les informatrices furent appelées à participer en direct. Le point d’orgue était le Saut Basque d’Orion. Annie Hourdebaigt de Salies se mit à tourner la manivelle de l’instrument-cinéma et Marie Claude, sa soeur, raconta comment la jeunesse de leur quartier avait appris les pas des sauts en 1965 avec leurs parents associés aux gens d’Orion de la précédente génération (à savoir les pères des danseurs que nous voyions à l’écran).
Le caractère de danse que nous montra Marie Claude nous fit penser aux danseurs de Baigts, proches Orthez. Ces aspects ne se retrouvent pas forcément avec les danseurs d’Orion « fils » qui nous ont instruits dans les années 1990. Il est toujours intéressant de s’interroger sur les variations d’une transmission : cousinage de proximité, emprunts, interprétations, phénomène de mode, changements sociétaux… Une belle richesse d’investigation pour l’observateur avisé.
Toujours est il, que même si le saut basque d’Orion ne parle plus à ses habitants, il rebondit à Escos, à St Pé de Léren, à Salies, à Labastide Clairence (voir article précédent LA GUINGUETTE).
Et notre Ami Public Numéro 1, André Minvielle, eut la riche idée de nous faire danser la Seguida deu Motchico à la façon d’Orion sous l’écran des anciens danseurs qui exécutaient le même saut. La musique vivante fut assurée par Matiu (flûte et tambourin) et Jean Louis à la clarinette jazz « évasive ». Le public, conquis, applaudit avec enthousiasme cette prestation dynamique et originale.
Le final fut digne des grands soirs avec la restitution talentueuse d’André et de Bernard sur les images des anciens danseurs et musiciens mixées avec des Charlie Chaplin, Buster Keaton et Laurel et Hardy, ô combien drôle et émouvante !
Rendez-vous pris (on ne s’en lasse jamais !) le 7 avril 2023 au festival Lo Printemps de l’Arribèra pour la projection du montage définitif. Soirée exclusivement Minvielle avec un baloche à la clé. Qu’on se le dise !
La troupe du Larèr d’Escos reprend son bâton de berger pour une nouvelle production en automne 2022.
Après la veillée de 2019 « Les Landes pittoresques » qui n’a pu voir le jour des Landes, l’association a imaginé un concert spectacle intimiste basé sur la composition et la poésie. Son but est de retrouver la proximité des lieux et des publics. Acoustique naturelle, intervention chez l’habitant, invitation par relation…
L’accompagnement musical, les arrangements suggèreront l’évasion dans un monde léger et fleuri. Bien sûr, la gouaille gasconne ne sera pas oubliée avec quelques chansons traditionnelles revisitées. Le pari est de partager sans modération un moment divertissant autant pour le public que pour les artistes.
Le calendrier commence à se remplir et les contacts sont pris pour l’étoffer.
En Octobre à Escos, chez l’habitant (événement privé)
Dimanche 13 novembre Foyer d’Amou 15 h salle communale (événement public organisé par le F.A.P.I.)
Fin novembre, salle de St Etienne d’Orthe (organisateurs « cors de gascon de Lana »)
Le 13 août 2022, les danseuses du Larèr d’Escos ont répondu à une invitation inédite. Les acteurs culturels de la Guinguette de Labastide Clairence ont eu la riche idée d’organiser un blabla apéro autour du saut basque en conviant aussi des Béarnais.
La Fédération de Danse Basque était de la partie avec sa représentante, formatrice professionnelle. L’accompagnement musical fut assuré par une accordéoniste de métier.
Les échanges des expériences et des histoires de chacun furent fort intéressants et sympathiques. Le public se joignit au cercle du saut. Le mélange Béarn/Pays Basque réserva quelques surprises chorégraphiques auxquelles s’attendaient les béarnaises, déjà bien affûtées sur le genre.
Le Larèr avait fait le pari de retracer le caractère de plusieurs anciens danseurs : la Marianne à travers le filtre d’Alexis Lavielle d’Escos, le Saut de Satan de Georges Mandon de Monein/Lucq, la Gavotte de Marcel Gastellu de Sauveterre de Béarn, le Dus à la façon des gens d’Orion. Cette démonstration de composition plut à l’assistance et suscita des questionnements.
L’orage tant espéré tomba sur la Guinguette. L’accordéon fut rangé. Les filles du Larèr n’étant pas venues pour rien (surtout après 2 h de répétition), clôturèrent cette soirée éclair en chantant et en dansant sous la pluie.
Rendez-vous fut pris de loin, à travers les gouttes, pour accueillir les basques à Escos afin d’apprendre le Moutchicou d’Orion à partir de novembre.
La troupe du Larèr d’Escos va bientôt remonter sur les planches à la conquête du pays landais. A tout Seigneur, tout honneur !
Les répétitions vont bon train depuis décembre. La veillée « Les Landes pittoresques » refait peau neuve avec une formule plus spectacle. Les chansons populaires collectées par Félix Arnaudin sont toujours au rendez-vous, agrémentées de danse, musique, jeu et lecture ainsi que de scénettes truculentes, toutes inspirées du témoignage du célèbre folkloriste gascon.
A noter sur vos agendas :
DIMANCHE 29 MARS AMOU 15 h à la salle communale (organisation le FAPI DES LUYS)
DIMANCHE 5 AVRIL ST ETIENNE D’ORTHE 17 H salle communale
(organisation LOS GASCONS DEU HOURCARRIU)
Récit chanté au cours d’une répétition printanière
Le magnifique site de l’abbaye de Lahonce s’avéra un lieu privilégié pour une bien belle soirée.
Chanter en Euskadi fut une première pour la formation vocale TAI COSI. Un public associatif ainsi que des mélomanes curieux et des sympathisants répondirent présents à l’initiative de Atxi eta Xegi, section « cours d’espagnol ».
Les répertoires traditionnels de la montagne béarnaise et le chant à danser de Gascogne semblèrent une grands découverte pour ces habitants locaux, de souche ou non. Le charme de la variété des chansons, des polyphonies, de la danse et de la mise en scène conquirent l’assistance qui se laissa transporter dans un univers dépaysant servi par une magnifique acoustique. Le soutien technique a réussi heureusement à préserver cette qualité naturelle.
La chaleur des applaudissements, les compliments et les questions des spectateurs se firent l’écho de cette surprise. La complicité enjouée des chanteuses, le final animé de drôlerie remplirent la voûte d’une ambiance décontractée et dynamique.
Certains ont trouvé même plus vivant que les chorales basques ! Alors, là, ce fut un retour inattendu car le chant béarnais passe pour moins festif que le répertoire basque ! Mais, le secret des Tai Cosi c’est l’alliance avec le chant pour la danse qui donne envie de bouger et ce plaisir latent du mouvement se communique avec bonheur.
Pour conclure, on peut retenir le commentaire d’une spectatrice : « des Tai Cosi émane une générosité. »
La soirée ne s’arrêta pas à ce préambule. Le quatuor de guitares classiques TAFALLA fit voyager l’assistance dans les folklores du monde et les musiques de films. Un éventail riche de pièces courtes (adaptées à l’écoute de rue) se maria mélodieusement avec des arrangements réussis. L’auditeur avait vraiment l’impression d’apprécier une musique d’ensemble qui se suffisait à elle même. Un gros succès pour Tafalla fut aussi au rendez-vous.
Pour clôturer, l’association convia les artistes et les sympathisants autour d’un bon buffet et les Tai Cosi ne manquèrent pas de faire danser les convives.
Un accueil hors pair dans un site exceptionnel avec un excellent public, puissent les Tai Cosi tourner encore en Pays Basque !
la section « español » vous convie à une soirée musicale
le samedi 14 décembre
à l’abbaye de Lahonce
à partir de 20 h 30.
Afin de poursuivre sa mission de promotion de l’enseignement de la langue de Cervantes et afin d’en diffuser sa culture, la section « español » compte récolter des fonds pour investir dans du matériel pédagogique à travers ce moment culturel et festif.
Vous y êtes chaleureusement conviés.
Nous lèverons le rideau pour découvrir la nouvelle création en langue béarnaise du groupe Tai Cousi d ‘Escos, interprétée par quatre chanteuses : Mireille, Nicole, Marie Hélène et Marie Claire.
Fortes de leur longue expérience de la danse traditionnelle, de la scène et unies par leur histoire commune, elles vous convaincront du plaisir revivifiant d’un répertoire chanté et dansé.
Les Tai Cousi ont sculpté naturellement leurs timbres et leurs phrasés. Elles ont poli leur son telle une plage de galets roulés par les eaux du gave.
Nous poursuivrons notre voyage avec le groupe Tafalla, formation composée de trois guitaristes et d’un bassiste. Le quatuor propose une musique instrumentale moderne, libre, allant de la musique classique aux musiques du monde avec pour objectif le plaisir commun de jouer de la guitare et le partage de leur passion avec le public.
Sur scène, Tafalla captive son auditoire par ses envolées musicales, parfois douces, parfois intenses qui ravissent les passionnés comme les nouveaux auditeurs.
Nous vous attendons très nombreux, le cœur ouvert, enthousiaste à l’idée de vous retrouver bientôt.
La Novem, Les Tai Cousi, Los de l’Arribèra entourent Geneviève Clément Laulhère, directrice artistique de ce beau projet mettant à l’honneur la richesse du chant traditionnel pyrénéen et gascon.
L’idée fut de valoriser le chant soliste par des amateurs du territoire. La Novem, elle, joua de sa qualité professionnelle pour croiser expressions traditionnelle et contemporaine dans les pièces polyphoniques ainsi que dans les intermèdes des « corps sonores ».
Les Taï cousi ont largement participé avec 7 interventions : soli de chant de montagne et de composition (« Un dia un vieilh arbolet » par Marie claire Maisonnave) ainsi que des danses (rondes des Landes et branle d’Ossau). Le récit du spectacle s’appuyait sur les paroles de « un dia un vielh arbolet ».
On pourrait décrire ce concert comme une promenade vagabonde d’histoire en histoire, de chant en chant, parsemée de poésie et d’effets sonores plutôt éloignée d’un fil conducteur structuré.
La jolie petite église d’Auterrive afficha complet ce début novembre 2019 avec les sympathisants locaux et le public fidèle de la Novem. La Mise en scène sobre et posée d’Alain Munoz fit planer une atmosphère particulière, propice à l’écoute et à l’apaisement. L’ovation finale par une assistance qui s’était retenue d’applaudir pendant 1 h 30, révéla le contentement de chacun et l’enthousiasme de nouveaux spectateurs, touchés par l’originalité et la qualité de ce spectacle.
Sur l’invitation du Larèr d’Escos, tout le monde put s’exprimer joyeusement autour d’un vin d’honneur à la salle des fêtes, à qui mieux mieux entre la « batalèra » et la « cantèra ».
L’ensemble vocal pyrénéen LA NOVEM a fédéré des chanteurs amateurs du Béarn Ouest pour produire son 6ème concert INVENTURA
DIMANCHE 3 NOVEMBRE à 17 h en l’église d’AUTERRIVE (près de Salies).
L’intitulé « Ausèths, flors e arradits » (Oiseaux, fleurs et racines) reprend la poésie d’une composition de Marie Claire Tapie, fil conducteur du spectacle.
Les Tai Cousi d’Escos sont part prenantes du projet et répètent depuis quelques mois sous la direction artistique de Geneviève Clément Laulhère, chef de choeur de LA NOVEM.
Un travail en profondeur de la voix de poitrine et une recherche d’un son de caractère ont été mis en place afin de répondre au goût esthétique choisi pour l’événement.
Les Tai Cousi émailleront le spectacle avec quelques mouvements de chansons de danse, leur spécialité et originalité.
Au quartier St Simon de Toulouse, l’atmosphère fut appropriée pour la présentation de la première des « LANDES PITTORESQUES » : soirée, petite salle, public confidentiel, échange avec le groupe folklorique du Ramelet Mondin. Les ombres jouaient sur les murs entre poésie, chansons, danses, musique et autres facéties gasconnes. L’assistance comptait peu de locuteurs occitans. Cela n’a semble t’il pas gêné l’assistance pour apprécier ce spectacle riche en émotions et en ambiances.
Le lendemain, à Lagarde, en plein coeur du Lauragais, ce fut le grand rendez-vous. Le public de « autan des villages » se déplaça nombreux et motivé par l’amour de la culture et de la langue occitanes. Même si le parler landais était distant de leur languedocien, les spectateurs réactifs et chaleureux ont suivi tous les bons moments de théâtre, de chant, de lecture, de jeu. Une ambiance formidable régna dans le spectacle.
Tout se finit par des chansons et des danses partagées. Et cerise sur le gâteau, le carillonneur du village lança dans le ciel limpide de ce dimanche après midi, des airs gascons et même basques.
Ce fut un moment de grande découverte et de belle émotion que de chanter sur le son des cloches de l’église.
Après un hiver de préparation, le Larèr d’Escos se lance dans la production de sa dernière idée de spectacle. Il s’agit d’une réalisation « multi-fruits », comme à l’accoutumée, mais dans des conditions matérielles extrêmement légères aussi bien pour la troupe que pour les organisateurs. Le but est de cibler un petit public de proximité et de provoquer une occasion de rencontre autour de la culture gasconne.
La tournée en Midi Pyrénées sera un merveilleux banc d’essai pour cette performance innovante. Si les languedociens se laissent charmer par ce folklore revisité, le tour sera joué pour pouvoir revenir en beauté dans le pays béarnais.
Les bas fonds du Hédas ont accueilli avec bonheur la liesse carnavalesque de la cité pauline. Le coeur de ce quartier, agréablement restauré, donna libre cours aux événements festifs de la semaine (chasse à l’ours, pantalonnade, concerts et bals).
Une ambiance familiale sentait bon le soleil, les produits locaux et le dolce farniente des lendemains de fête. Autant de marches, d’escaliers, d’esplanades pour ressourcer ses énergies.
Le fief de la culture occitane : lo cafè deu bourrèu sous la marionnette de carême qui brandit son hareng de mauvais augure.
Passionnés de culture occitane, amateurs de musique traditionnelle ou néo trad, de musique rétro ou électro acoustique ont pu se rassembler sur un immense parquet pour apprécier le plaisir de la danse dans la bonne cadence. Merci aux groupes TRIPOUX et EBTè.
Marguerite Nicolas, collectée dans ce reportage, marquerait ses 100 ans en 2019. Son accent d’un autre temps fait partie de ce patrimoine immatériel qui donne la couleur sonore de nos provinces.
ALORS, N’OUBLIONS PAS NOS ACCENTS EN 2019 ! BONA ANNADA !
Laàs doit sa notoriété à son château et à ses événement festifs d’envergure bien médiatisés. Mais on peut apprécier aussi le charme de ses rues et de ses quartiers au cours d’une simple promenade.
7 AOÛT 2018 : LE BAL DE L’ATELIER D’ÉTÉ DE DANSE TRADITIONNELLE
L’orchestre Klip eta Klop de Larressore a animé la soirée de clôture toujours avec autant d’allant et de sympathie.
Le rond du Saut Basque pour les débutants et les confirmés sous la houlette de Marie Hélène Vignau. En fond, le poster géant du fronton d’Escos que la météo n’a pas permis de contempler en réalité.
La rencontre s’est accompagnée d’un buffet pâtissier avec toutes les spécialités gourmandes du public danseur.
13 JUILLET 2018 : CONCOURS DE PHOTOGRAPHIES
Près de 60 photographes amateurs ont participé à cette édition organisée par Patrick Hourcade et son équipe. Voici les oeuvres des lauréats. Les 3 gagnants sont originaires d’Escos et d’Auterrive. Il y eut également 12 nominés. Le jury a délibéré fort longtemps car selon les organisateurs, le niveau de qualité monte. Le thème était les animaux.
Ce dimanche 5 août verra l’ultime représentation de l’évocation historique du Pays de Bidache. Pour les retardataires locaux, ne manquez pas les scènes de genre, de cavalerie et les belles danses en costume d’époque. Rendez-vous à 19 h sur l’esplanade du Château des Gramont.
Cette fin juillet 2018, les Tai Cosi ont rejoint les Companyons d’Orfée d’Escos pour quelques pas de danse à l’occasion du spectacle historique de l’association Mosaïque « Mémoire de femmes ».
Mais elles n’ont pas oublié de chanter à l’occasion du pique nique XIXème siècle sur l’esplanade du château des Grammont.
Shens desbrombar de har tringlar lo veire de Jurançon !
L’atelier de danse traditionnelle a débuté le mardi 10 juillet sur la place des tilleuls à 21 h pour tous niveaux et tous publics et ce jusqu’au mardi 7 août 2018.
Assouplissez vos espadrilles pour découvrir le Saut Basque, le Quadrilh d’Escos, le baztango zortzikoa du Carnaval de Lanz, des danses de couple et autres répertoires d’animation. La séance gratuite est animée par Marie Hélène Hitta-Vignau de l’Association Lo Larèr d’Escos. 05.59.38.45.08.
Repli assuré en cas de mauvais temps.
Le spectacle historique de Bidache se déroulera les 27, 28, 29 juillet et les 3, 4, 5 août 2018 en fin d’après midi. Les Companyons d’Orfée d’Escos agrémenteront cette fresque avec leurs compositions chorégraphiques (Moyen Age, époque baroque, XIXème siècle). Cette année, une création costumes verra le jour avec les amples robes à volants, les crinolines et les capelines de la cour d’Eugénie.
Les bassins des Gaves et de l’Adour ont connu des inondations d’ampleur exceptionnelle le mercredi 13 juin 2018.
Voici quelques paysages familiers transformés qui, de mémoire d’homme, ont bien surpris les riverains.
Montage Association Lo Larèr d’Escos
Photos Solange Serres
Fond sonore Celtic Music
nau arroses dans le micro, arrosé fléyrejan bibe lou bét boutoun d’arrose, arrousé fléyrejan bibe lou bét boutoun d’argent »
A l’occasion des préparations du spectacle historique de Bidache, les Tai Cosi ont enregistré la ronde de Félix Arnaudin au studio professionnel de Simon Labeyriotte de Peyrehorade. Sous la houlette du metteur en scène, Panpi Barthaburu de Saint Palais, elles ont apporté une touche enjouée et spontanée au répertoire pour coller à l’esprit champêtre du scénario. Travail vite fait bien fait, à la grande satisfaction des organisateurs artistiques.
Le rendez-vous est pris pour la 1ère grande répétion le 15 juillet au château des Grammont.
…TRES DE MARZO, CUATRO DE ABRIL, CINCO DE MAYO, SEIS DE JUNIO, SIETE DE JULIO SAN FERMIN…
Comme le décline la fameuse RONDA DE LA SAN FERMIN, le 5 mai fait partie du décompte festif qui donne un avant goût des célèbres liesses du 7 juillet à PAMPELUNE.
Ce jour là, une découverte historique de la ville, un bain dans son ambiance diurne et nocturne impressionnent forcément le promeneur de passage, surtout quand il est accueilli par de charmants hôtes pampelonais. Un voyage authentique dans le vif et dans le coeur de la Navarre qui scelle l’amitié Pampelonaise et Escossaise autour du Château Carrère d’Escos.
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Un stage de chant en musique ancienne fut l’occasion de découvrir à bicyclette les alentours de cette cité si réputée. Une promenade tranquille et verdoyante vous attend dans cette halte du chemin de St Jacques de Compostelle.
On ne pouvait douter que le village bigourdan d’Ibos était en fête les 13, 14 et 15 avril 2018. Les grilles des maisons et les rues étaient parées de décorations multicolores. La Hesteyade qui met à l’honneur le chant pyrénéen battait son plein.
Après un « estanquet » bain de soleil, les Tai Cosi rejoignirent la salle Pierre Comet pour les balances puis la salle de La Bianave pour le repas d’accueil 4 macarons, entièrement maison.
Carte postale des Tai Cosi sur fond de Collégiale
Fini le tourisme. Passons aux choses sérieuses : le bal de la Hesteyade.
EBTè ! ouvrit la soirée avec un concert électro acoustique, voix. Joan Francès TISNER et François DUMEAUX présentèrent une musique d’avant garde tout fraîchement inspirée d’une résidence d’artistes qui surprit un public fort nombreux et féru de danse.
Les Tai Cosi prirent le relais avec une vocalité plus attendue. Elles tentèrent de faire partager le plaisir archaïque de la ronde de la Grande Lande. L’entreprise ne fut pas facile.
Bal du futur ? Bal du passé ? Le public reste encore à inventer dans les contreforts pyrénéens !
Heureusement, les répertoires chantés plus « classiques » (danse de couple, rondeaux et branles) rassemblèrent tout le monde autour de l’enthousiasme et de la joie du mouvement.
Le bal atteignit son point d’orgue avec l’orchestre La Saucisse de St Michel. Ce groupe musette trad fit le bonheur d’un parquet impressionnant. On avait le sentiment de replonger dans les recueils d’harmonie des années 1930 qui eux même reprenaient les musiques du XIXème siècle.
L’école associative de musique traditionnelle de Tarbes, Balensoirs, offrit une belle prestation pour la danse et l’écoute. Après les derniers chants des Tai Cosi, la troupe descendit de scène pour un ultime pot pourri de rondeaux en acoustique. Il était tard et le public s’était restreint autour des « traileurs » locaux.
Un grand bal que cette hesteyade 2018 de par la variété et la qualité des intervenants, de par le nombre incroyable de participants. Une ambiance motivée et entraînante y règne ainsi que le plaisir de la rencontre. La configuration exceptionnelle de cet immense plancher de qualité continuera à attirer les amateurs de danse de toute la région.
Le défi de rondeau non stop connut une ambiance dynamique et bon enfant au Festival du Primtemps de l’Arribèra 2018. De main de Maître, Jean-François Tisnèr garda la cadence tout en animant avec drôlerie ces 2 h continues de chant et de danse. Le « show biz » local des Chancaires fut bien sûr de la partie ainsi que Bastien des Tripoux (orchestre de la soirée) qui créa des intermèdes avec des rondes du Quercy.
Les Tai Cosi, pour leur part, assurèrent des poses avec leurs rondes de la Grande lande en apportant une accalmie du rythme, des changements chorégraphiques et une installation plus longue dans la chanson.
En résumé : les Tai Cosi participeront au bal gascon du vendredi soir 13 avril au centre culturel Pierre Comet. Elles présenteront des intermèdes de rondes de la Grande Lande (source Félix Arnaudin) et de danses en couple (répertoire traditionnel ou compositions).
Pour tous ceux qui apprécient les ambiances festivalières, voici le programme du PRIMTEMPS DE L’ARRIBERA de Saint Pé de Léren les 5-6-7 avril 2018 avec ses nombreuses facettes qui peuvent enchanter tout type de public.
Les Tai Cosi ont choisi, pour leur part, de découvrir ce premier TRAIL DE LA RONDE CHANTÉE. Pendant 2 h de défi et d’endurance, sans interruption du mouvement, les chansons vont enchaîner et déchaîner les amateurs de ces danses les plus ancestrales. Souhaitons un joyeux mariage aux répertoires de Bretagne, du Béarn et de la vieille Lande et peut être à d’autres rondes venues d’ailleurs !
Et pour de plus amples détails, cliquez sur le lien du primtemps de l’arribèra :
On ne pourrait dissocier cette charmante bourgade du Brulhois (Tarn et Garonne) de sa « Camba Tórta », de sa jambe tordue évoquant le pied noueux de la vigne. En 1995, on a bien connu, en ce lieu, la fameuse fête de la Saint Noé, patron des vignerons de ces coteaux longeant les rives de la Garonne.
Cette association enracinée dans son terroir oeuvre avec bonheur et notoriété à la transmission des musiques et danses traditionnelles occitanes et en particulier gasconnes, depuis les années post revivalistes du folk (1980 – 1990).
C’est à une superbe rencontre qu’elle a invité son public le 17 février 2018 : stage de branles où les participants affluèrent, souper avec une garbure géante à la mode locale, concert chanté et conté qui expliquait le mariage gascon du XIXème siècle et enfin le bal à la voix, le tout animé avec brio par le Duo Corbefin Marsac pour sa dernière édition à Auvillar.
La soirée se poursuivit avec les instrumentistes de l’association et ses sympathisants.
Souhaitons longue et belle vie à la Camba Tórta sans jamais dénouer ses talents et son accueil dynamique et sympathique.
Le célèbre roi du Carnaval est doué d’une vie multiple.
A Salies de Béarn, juché surs les épaules des porteurs de samaus, il triompha au concours des « PINCEAUX D’AUTOMNE 2017 ». Il a tenu son rang parmi les premiers lauréats. Son tableau est resté dans la cité du sel pendant que son personnage regagna le CENTRE ARTISTIQUE de Jean Bernard LALANNE à Castetnau Durban en Ariège.
Infatigable voyageur, ce monstre sacré de la liesse populaire s’est refait une santé sous les glacis du peintre pyrénéen.
En grand costume d’apparat, il ose enfin traverser l’Atlantique pour présider le G20 des bouffons (U.S.A.). Un joaldunak (porteur de cloches du Pays Basque) veille sur sa Majesté dont l’auguste figure rappelle étrangement la bonhomie rigolarde de Gégé Depardiou.
Que la notoriété carnavalesque de Sent Pançard puisse séduire des amateurs de peinture américains est vraiment un pari loufoque, mais un pari tout à l’honneur de ce personnage extravagant et subversif !
Les hostilités firent rage à la barricade du boulevard des Pyrénées (la sèga). La conquête de la capitale béarnaise par Sent Pançard et sa garde rapprochée (paillasses et pompons girls) fut longue et houleuse. Sur fond de joutes politico comiques, les notables de la ville ainsi que les « manu militari » repoussèrent en vain les assauts du roi du Carnaval. Des intermèdes chantés entraînants et des « waka » convaincants ponctuèrent un jeu de scène dynamique où rivalisèrent négociations fantoches, parodies démocratiques, épreuves rigolardes et parties de « patac » (bagarre) à coups de jambon : « BALANÇA LO TON PÒRC ! » était inscrit sur l’écharpe de Sent Pançard. La passerelle était trop belle pour les flibustiers ripailleurs !
Le brigadier de la marée chaussée, Ramonin, se distingua par son charisme tant dans le management de ses troupes que par sa superbe prestation vocale. L’imposant Sent Pançard ne fut pas en reste non plus pour inciter son peuple à la révolte. Les journalistes reporters Guilhem et Bérénice se démenèrent à chaud dans l’information.
Cet avant goût théâtral de qualité laissait augurer le meilleur pour le procès.
Place de la libération, sur les marches du palais de justice, tout se joua dans l’excellence. Un diaporama géant très réussi présenta un Sent Pançard historico people et fit patienter grands et petits. Les chansons d’ambiance de Matiu et Ramonin chauffèrent le public. Puis la parodie de justice s’installa avec une efficacité époustouflante et redoutable. La comédie fut parfaite : scénario, texte, diction, rythme, jeux de scène, jeux d’acteur, musique et chant. Rien ne fut laissé au hasard. Le fil théâtral se déroula avec fluidité, naturel et drôlerie. Mention spéciale pour les moments d’émotion : la confession intime de Sent Pançard, l’évocation des célébrités disparues dans l’année et la reprise de « Que je t’aime » de Johnny en chef d’accusation. Le spectateur pouvait grandement apprécier la chance de jouir d’un tel spectacle d’art populaire.
Une foule nombreuse descendit vers la place Gramont pour la crémation. Là, les facéties rustiques des paillasses côtoyèrent la file des snowboarders qui, eux, n’étaient pas déguisés. Et encore des chants, des danses et des musiques d’orchestre dirigées à la baguette de tambour pour pleurer la fin du Carnaval.
Un bien bel hommage à la langue et à la culture occitanes que l’investissement de tous ces bénévoles, optimisé de main de maître par la relève des jeunes artistes.
Il est de ces villages ravissants que compte le Béarn et que l’on ne traverse plus.
Les cascades tumultueuses du Lausset en crue sous le pont du XIVème siècle.
L’arrivée au vieux pont.
La vue depuis le vieux pont.
En remontant vers le village.
En retournant la tête, la vue descendante.
En se dirigeant vers la plaine du gave, on tombe sur le cimetière protestant
où des stèles affichent des paroles bibliques gravées.
Un peu plus loin, en passant sous la route, on découvre les menhirs de la carrière.
En revenant dans le bourg et en dépassant l’église, une bâtisse affiche un mur d’enceinte remarquable.
Le campanile typique de l’église.
Le porche de l’église magnifiquement restauré. On distingue la tombe de l’ossuaire dont parle la plaque du cimetière protestant.
Tous les détails d’ouvrage sont en harmonie avec le site.
Les grilles, les murs, les fenêtres mansardées se festonnent à Araujuzon.
Un panorama unique depuis l’esplanade du cimetière avec un front de maison en pierre très ancien.
A quelques pas, l’ancienne auberge REY et son quilhè qui furent un des fleurons de la vie sociale locale.
La beauté du village vient en partie du dénivelé de ses rues. Les lignes des murets, des toits, des recoins des maisons s’entrecroisent en laissant plonger le regard.
Chaque demeure a son cachet dans un goût créatif et libre. Des boiseries et des volets bleus, blancs, verts, jaunes, rouges, mauves, violets, marron, gris se côtoient sur une palette de crépis et de pierres apparentes. Tuiles rouges mariées aux tuiles grises, on sent s’approcher la montagne.
Par bonheur, le charme suranné de lieux abandonnés subsiste toujours.
Même le temps maussade ne peut attrister Araujuzon. On perçoit le claquement de la pelote dans le mur à gauche. On entend badiner les promeneurs du dimanche dans une rue principale accueillante et paisible.
Au cas où les habitants ne mesureraient pas la chance d’avoir un si joli village, bifurquez au rond point de la route nationale pour le leur signaler ! Araujuzon ne peut pas devenir l’oublié de la déviation.